Mohmmad, Orphelin rohingya de 14 ans.

« Nous prions Dieu pour que nous puissions retourner sur nos terres au Myanmar. Et depuis que mes parents sont décédés, je prie pour eux », déclare le jeune Mohammad, un orphelin Rohingya de 14 ans. Il garde espoir et prie pour son retour dans son pays natal, le Myanmar. 

Au cœur du camp de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh, le plus grand du monde, Mohammad partage son expérience du Ramadan. « Pendant le Ramadan », dit-il, « nous jeûnons et lisons le Coran. Ensuite, nous rompons notre jeûne et prions taraweeh…nous cherchons l’aide de Dieu. » 

Alors que passe le sixième Ramadan loin de chez eux, les réfugiés rohingyas comme Mohammad continuent de lutter. « Lorsque nous avons fui le Myanmar », se souvient Mohammad, « nous avons traversé de nombreuses épreuves…les gens ont souffert ». Pourtant, au milieu de ses propres difficultés, Mohammad continue d’avoir le désir d’aider les autres et d’espérer la paix. « Je veux aider les gens », dit-il, « afin que nous puissions vivre en paix ». 

Environ un million de réfugiés rohingyas résident à Cox’s Bazar, au Bangladesh, depuis qu’ils ont fui les persécutions en 2017. Plus de la moitié sont des enfants, tandis que les femmes et les filles représentent 52 %. Ils dépendent uniquement de l’aide humanitaire pour leurs besoins essentiels, notamment leur protection, leur nourriture et leur abri. En raison de la vulnérabilité du Bangladesh aux catastrophes naturelles, les réfugiés rohingyas sont confrontés à des risques accrus liés aux cyclones, aux inondations et aux glissements de terrain. La crise, qui dure maintenant depuis plus de six ans, est officiellement reconnue comme une situation de  crise prolongée. 

 

Les contributions humanitaires versées par le biais du Fonds de Zakat pour les réfugiés ont un impact durable sur leur vie, en leur offrant le soutien dont ils ont désespérément besoin et en les rapprochant d’un avenir de paix et de dignité. 

<div style= »font-weight: bold; color: #00a0df; »>

Grâce aux fonds Zakat et Sadaqah, le HCR a pu venir en aide à 44 392 familles déplacées – soit quelque 220 990 personnes – au Bangladesh en 2023.

</div>

Autres témoignages

Samia, Réfugié Soudanais vivant à Tchad

Au Tchad, les réfugiés racontent avoir fui la violence et trouvé refuge, tandis que Samia partage les luttes en cours.

Safiya, Une femme Yéménite âgée déplacée par la guerre.

Elle trouve du réconfort pendant le mois béni du Ramadan malgré les difficultés, exprimant sa foi dans la prière dans les moments difficiles.

Mohamad, Père réfugié Syrien au Liban.

Mohamad s’inquiète pour la sécurité de sa famille au milieu des hivers rigoureux, luttant aux côtés des autres pour rester au chaud et protégés.